La crise sanitaire qui sévit depuis deux ans n’a épargné aucun secteur d’activité. Les bourses mondiales et l’économie de façon générale ont chuté. Et comme c’est rarement le cas depuis plusieurs années, le cours de l’or a également baissé. Cette incidence de la pandémie implique-t-elle que l’or n’est plus une valeur refuge ? Certainement pas ! Pour preuve, l’achat d’or a repris de plus belle.
Une ruée vers les agences de vente et d’achat d’or
Malgré la crise sanitaire, le cours de l’once d’or a atteint un record historique de 2000 dollars, soit 1 692 euros. La conséquence directe de cette augmentation du cours de l’or est que l’achat de l’or sur des sites spécialisés comme www.abacor.fr a quasiment explosé. Les acheteurs de ce métal précieux deviennent, en effet, de plus en plus nombreux. Chacun souhaitant profiter de cette rare tendance, on assiste à une véritable ruée vers les agences spécialisées dans la vente et l’achat de l’or.
Ce métal est souvent acheté sous forme de pièces de monnaie en or, de bijoux, de lingots d’or, etc. Pour ces acheteurs et surtout ceux qui craignent un effondrement du système bancaire, l’acquisition du métal jaune en cette période de crise sanitaire est une sécurité. Le métal précieux est donc considéré comme un refuge. Nombreux sont les acheteurs qui ont compris l’importance d’acheter l’or pendant la crise sanitaire. Ils suivent de près cette hausse du cours de l’or et s’alignent sur cette tendance pour se mettre à l’abri.
Certains investisseurs, convaincus que la crise ainsi que les tensions géopolitiques pourraient se poursuivre, ont estimé le moment opportun pour investir ou accentuer les investissements dans le précieux métal jaune.
Les Banques Centrales achètent de l’or malgré la crise sanitaire
Avant la crise sanitaire, les Banques Centrales étaient des acteurs incontournables du marché de l’or. Elles figuraient parmi les acheteurs majeurs du marché depuis 2000, et achetaient l’or de façon considérable pour augmenter leurs réserves. En témoignent les 650 tonnes qu’elles ont acquises entre 2018 et 2019, un record depuis plusieurs décennies. S’il est vrai que la crise sanitaire a quelque peu ralenti ce mouvement, il faut dire que depuis le quatrième trimestre de l’année 2020, la tendance s’est inversée et les achats ont repris.
Après tout un trimestre passé sans qu’aucun achat d’or n’ait été effectué par les Banques Centrales, ces établissements sont revenus progressivement à la charge avec une acquisition de 80 tonnes achetées au cours du 4e trimestre de 2020 et plus de 95 tonnes au 1er trimestre de l’année 2021 (comme pour les achats observés au 1er trimestre des années 2016 et 2017). Pour le seul mois d’avril 2021, ce chiffre est passé à 70 tonnes, avec la Thaïlande et la Turquie comme principaux acheteurs. Pendant ce temps, la banque d’Angleterre a fait de bonnes affaires, puisque les primes sur les ventes d’or à Londres ont atteint des niveaux impressionnants. Des chiffres qui confirment le retour en force de la « relique barbare ».
La crise sanitaire n’a fait que confirmer les principes fondamentaux associés à l’achat de l’or et son statut de valeur refuge. Malgré la pandémie, de nombreux investisseurs et propriétaires d’or ont pu sauver leurs marges grâce au métal jaune. Plus que jamais, l’or reste la meilleure valeur refuge, avant l’immobilier et toute autre forme de placement.