Quelques notions sur le plaisir sexuel féminin
La sexualité au féminin est un univers complexe chargé d’émotions et de sensations qu’il est primordial d’harmoniser. Pour vivre une sexualité épanouie, la femme éprouve un besoin intense de sensualité. En effet, elle réagit positivement aux stimulations sensuelles en étant très sensible aux caresses. Cependant, amener une femme jusqu’au plaisir suprême n’est pas chose facile. Le plaisir sexuel féminin tend à devenir un phénomène relativement rare que beaucoup cherchent à comprendre. L’orgasme féminin semble être un véritable mystère, d’autant que bon nombre de femmes se plaisent à simuler.
Du fait de la complexité du plaisir féminin, le mystère reste entier. Pourquoi certaines femmes n’arrivent-elles jamais à atteindre l’orgasme mais se targuent pourtant d’une sexualité épanouie ? Pourquoi certaines ne l’atteignent que passée la quarantaine ? Pourquoi d’autres l’atteignent si souvent que la plupart des femmes finissent par se demander si elles ne sont pas frigides ? En réalité, l’orgasme féminin n’est pas un mythe mais il existe bel et bien.
L’orgasme clitoridien est un fait irrévocable que bien de femmes ont connu. La stimulation directe du clitoris mène vers un plaisir externalisé, qualifié de basique et d’infantile par Sigmund Freud, un éminent psychanalyste. L’orgasme vaginal est, quant à lui, plus complexe et plus lent à venir. Freud l’associe à l’orgasme de la femme mature car son déclenchement est assez rare. Ces subdivisions, clitoridienne et vaginale, soulèvent une divergence d’opinions au sein des théoriciens de la sexualité qui, au fil des discussions, finissent par conclure, par opposition à la théorie de Freud, qu’il n’existe qu’un seul type de plaisir sexuel féminin : l’orgasme clitoridien, on retrouve les mêmes débats sur la nutrition.
En savoir plus sur le plaisir sexuel féminin
Le clitoris, à travers ses structures interne et externe, serait donc le véhicule majeur du plaisir sexuel féminin. A l’extérieur, celui-ci se présente comme un organe érectile chargé de terminaisons nerveuses qui, après stimulation, conduit à un orgasme externalisé. A l’intérieur du vagin, les branches internes du clitoris, telle une racine, encadre les parois vaginales. Le fameux point G, découvert par le Dr. Grafenberg, serait donc le lieu de rencontre des terminaisons nerveuses issues de la structure interne du clitoris.
Autrement dit, le coït vaginal serait un moyen indirect de stimuler le clitoris par le biais de sa structure interne qui est le point G. Certains spécialistes de la sexualité féminine désavouent la thèse de l’orgasme unique par le clitoris. Ils soutiennent d’emblée que le plaisir sexuel féminin ne se limite pas à l’orgasme. La femme, avide de sensations et d’émotions, peut effectivement ressentir un plaisir intense sans pour autant atteindre le fameux sommet orgasmique.
Ce plaisir intense peut être provoqué par le frottement du prépuce de l’homme sur le col utérin en éveil, accessible uniquement par le biais du coït vaginal. De ce fait, le plaisir ressenti pendant la pénétration vaginale peut être considéré comme un cas isolé du contexte clitoridien. En outre, la femme peut connaître plusieurs orgasmes répétés, espacés d’une période dite réfractaire, propre à chaque femme, allant de quelques secondes à une demi-journée.