Il est très rare qu’une personne désireuse de maigrir tente un régime et réussisse à maigrir du premier coup dans le strict respect des recommandations et restrictions attachées audit régime. Beaucoup des personnes ayant déjà essayé une fois de perdre du poids ont soit manifesté de l’impatience ou de la frustration quant aux résultats de la méthode adoptée. Ces personnes finissent souvent par adopter plus d’une méthode. Parmi les nombreuses formules nutritionnelles qui se posent en d’idéaux systèmes alimentaires figure le régime dit pégan, un régime new-age. Alliant les préceptes de deux systèmes alimentaires que sont le régime paléo et le véganisme, Le régime pégan (P pour paléo et égan pour végane) entend se placer en régime le plus indiqué sur le plan physiologique et le mieux respectueux de la nature.

Le cumul de règles issues de régimes paléolithiques et du véganisme fait du régime pégan l’un des plus difficiles à mettre en pratique quand même les principes paraissent simples. Perdre du poids demande une certaine disposition d’esprit, de la disponibilité et aussi un portefeuille, car l’adoption de nouvelles et bonnes pratiques alimentaires coûte plus cher que dans le cas d’une alimentation ne répondant à aucun contrôle spécifique ; toutes choses qui caractérisent le régime pégan.

Retour sur les deux systèmes alimentaires sur lesquels se fonde le régime pégan

Nous le disions tantôt le régime pégan cumul les principes de l’alimentation paléo et du véganisme.

Le régime paléolithique est lui fondé sur le principe d’un retour au système alimentaire de nos ancêtres, du temps où l’homme n’avait pas encore domestiqué animaux et cultures.

Le régime paléo promeut de fait une alimentation jugée plus adaptée à l’homme au regard de sa constitution physiologique et de l’expérience de nos ancêtres. L’homme du paléolithique vivait essentiellement de cueillette, de fruits et légumes, mais occasionnellement de viande. La science explique que la rareté de la viande est due à la distribution relativement aléatoire du gibier ; aussi les scientifiques estiment qu’un menu composé de protéine de source animale ne correspond pas vraiment au régime alimentaire de nos ancêtres.

Les céréales n’étant pas encore domestiquées à l’époque ne figuraient pas en aussi grandes quantités ; mieux, elles sont exclues du régime paléo en raison de leur caractère inflammatoire et effet sur la glycémie. Tout aliment transformé et certaines protéines animales telles que le beurre et les charcuteries sont proscrits.

Pour ce qui est du véganisme, il s’agit plus d’un style de vie élargi même s’il est caractérisé par des prescriptions alimentaires. Le végane s’interdit toute forme de violence vis-à-vis des animaux que ce soit dans un but alimentaire, pour ses vêtements, son ameublement et autres.  Si la viande, les œufs, le lait, les poissons et fruits de mer sont tolérée dans une faible proportion des calories dans le régime paléo, le régime végane invite à faire l’impasse sur ces protéines animales.

Qu’est-ce qui change avec le régime pégan

Le régime pégan tente des accommodations entre les différentes règles des régimes végane et paléolithique ; il ne demeure pas moins un régime parmi les plus éprouvants sur la durée notamment.

Le premier atout du régime pégan est l’apport massif de vitamines. En effet, en préconisant jusqu’à 75% de fruits et légumes, le régime pégan pourvoit le corps en vitamines ; plus diversifiés sont les protéines végétales et plus large sera le spectre de vitamines consommé. L’un des chantres des régimes survitaminés n’est autre que le chimiste prix Nobel Linus Pauling qui entendait soigner vieillissement et cancer par de fortes doses de vitamines C pour atteindre des niveaux comparables de ceux de nos cousins les grands singes.

L’excès de vitamines peut toutefois occasionner des maladies dont les lithiases et les coliques néphrétiques occasionnées par des dépôts de vitamines dans les urines et les reins. Cette grande part faite aux fruits et légume est synonyme de beaucoup d’eau, or l’eau accélère la perte de poids. Toutefois, cette proportion de protéines végétales correspond également à une forte consommation de fibres qui pourraient occasionner des difficultés gastriques. Le régime pégan autorise la consommation de céréales à l’exception du soja dans de faibles proportions.

Le régime pégan préconise un apport journalier de 25% de protéines animales parmi celles déjà autorisées par le régime paléo, à l’exception du lait.

Tout comme le régime paléo celui végane vise à débarrasser le corps de tout additif ou perturbateur et sucres ajoutés en ne recommandant que le bio, de préférence de saison.

Dans l’ensemble, le régime pégan permet de se sentir plus léger en harmonie avec l’environnement. Le respect du régime pégan requiert que l’on confectionne ses plats à la maison plutôt que la restauration.